Elisa... La couverture, quand même...

La couverture d'Elisa était prévue depuis assez longtemps. J'en avais fait un rought assez chouette. Un truc plutôt olé-olé, que j'avais finalement recadré, avant que de la montrer à mon coloriste préféré, (celui que je croise assez souvent dans les couloirs ou à la machine à café de l'entreprise où je travaille jour et nuit) pour qu'il me donne son avis super emballé et terriblement pointu. J'entends encore avec un frémissement  sur l'échine, dû peut-être à la tonalité basse de sa voix, ou peut-être à cet air méchamment rigolard qu'il prend parfois et qui donne envie de repeindre les faïences de la salle de bain avec le sang de son nez, j'entends encore disais-je son laconique:
 "Ah ouaiiis... T'as pas peur que ça fasse cucul?"
Un digne débat, argumenté en tout point, et ponctué de références pointues ("On dirait une couverture de Glénat en 1984, un truc comme ça, non?/ Mais justement, c'est ça, le concept, c'est que c'est les années 80!/ Ah oui.../Bon, de toute façons, tu ne comprends visiblement pas tout le concept dans son entier, c'est ma couv, je fais ce que je veux, quand même/ Mmmh... oui oui.. C'est toi qui vois)
Quoique tout à fait ouverte à la discussion et au principe des décisions collégiales, j'ai donc dessiné la couverture que JE avais décidé de mettre. Et Thierry en a réalisé une lente, patiente et picturale mise en couleur. Ce qui lui a pris deux heures. Lesquelles j'ai mises à profit pour ressortir un vieux bout de case que j'avais mis sur ce blog, il y a un ou deux mois et que j'avais pour ce faire colorié à la hâte pour faire joli en sept ou huit coups de gros pinceau (j'enjolive à peine)
C'est ce machin là, (recolorié par Michelangelo Leprévost, tout de même) qui est à présent la couverture définitive.
Et bon, en fait c'est mieux...
Mais c'est pas pour ça que j'avais tort...



Ps: Pour se venger, Michelangelo Leprévost a transformé ma couverture première en jaquette de "roman de gare mollement cochon". Peut-être un jour la posera t-on sur ce blog... :)