Comme dans les chansons de Carlos Gardel et les films de Pedro Almodovar, nous voilà enfin de retour avec une connection internet et une Freebox toute neuve. C'est mes sims qui sont contents de leur nouveau patch.

Dina Caliente et son amant

( morts tous les deux d'être restés trop longtemps au soleil)

Bon bon bon...

Ca fait bien longtemps que je n'ai rien posté de conséquent sur ce blog. C'est vrai, oui, j'ai honte, que c'est en grande partie la faute à la vie complexe de mes sims. Les miens, hein, pas ceux de Thierry. Les miens sont mieux, plus sains, et tout et tout. Moins obsédés par les dessous en dentelles et les parties de jambe en l'air dans les voitures de sport. D'ailleurs, moi les voitures de sims, je les télécharge. Ca me permet de les faire rouler en ford T, en vieille Hispano Suiza, voire en balai volant.  Mes sims, d'ailleurs, même si ça leur trotte dans la tête, ne peuvent pas s'envoyer en l'air dans leur véhicule, puisque les voitures téléchargées, en général, ne possèdent pas cette option... Tant pis, au moins, ça a de la gueule, une Hispano Suiza, quand on va à la supérette acheter des légumes frais et des magazines...

Ooh, et puis les miens cultivent leurs potirons (téléchargés) et leurs choux rouges (téléchargés), et se détendent en écoutant de la musique classique sur leur phonographe (téléchargé). Pas comme ceux de mon jules qui gagnent des millions en temps que sénateurs républicains ou propriétaires d'une clinique... Bon, j'arrête là, mais c'est assez fascinant, les Sims... En fait, je crois que c'est une sorte d'émulateur: ça permet de retrouver, alors qu'on a depuis longtemps dépassé la date limite d'enfance, le plaisir perdu du jeu avec des petits personnages, type Playmobil. Je me souviens très bien de l'époque, frustrante, où j'ai compris que je ne pouvais plus jouer aux Playmobil vraiment, pas plus que je ne pouvais croire plus longtemps au Père Noël. Cette période de transition où l'on persiste à essayer de pousser ses petits personnages en plastique, et à les faire se parler entre eux... et puis, ça n'a plus vraiment le même intérêt, ça a déjà un goût de glace à la vanille fondue au soleil...

Donc, voilà: merci mes petits amis sims, vous me permettez de retrouver le goût de la glace à la vanille toute neuve.

Cerise sur la glace, nous avons dégotté, comme Thierry l'a raconté dans un de ses post précédents, tout un monde parallèle au jeu officiel, sur Internet. Des centaines et des centaines de sites de tous les pays, où des gens avec des imaginaire parfois très surprenants, mettent en ligne des objets, des vêtements-des sous-vêtements, surtout! - et toutes les modifications de jeu imaginables (de la culture du potiron au sauna homo, en passant par les ragnagna de madame Sims, les oreilles d'elfes, la plante à tête de vache qui mord le jardinier, les barrières électriques pour emmerder l'huissier et les meilleurs façons d'exterminer les nourrices des bébés sims (les nourrices sont une véritable plaie dans ce jeu: il faut les avoir testées pour savoir ce qu'est la haine)... ( A ceux qui nous ont demandé de leur prêter le jeu, houllalà, ça va pas être facile! )

Bon et si parmi vous il y a des amateurs qui veulent des adresses de sites, ben, promis, on vous postera une compilation d'URL parmi nos préférés!

Voilà voilà... Sinon, le printemps revient doucettement, pour preuve, les mésanges qui baffrent avidement les bouboules de graisse accrochées au rosier sont moins nombreuses et goulues qu'il y a un mois. Madame Merle explore le jardin avec intérêt. Je crois qu'elle a dans l'idée, cette année encore, de nous confier l'éducation du plus balourd de ses oisillons à venir, comme l'an dernier.

Oh, hem... Comme il n'y a pas que des Sims et des merles dans la vie, je vais poser ici un petit dessin en rapport avec ce sur quoi je m'escrime je travaille en ce moment. J'en ai ôté le texte, -pas seulement par coquetterie- puisque sur un si petit extrait, ça n'aurait pas grand intérêt. C'est franchement différent de tout ce que j'ai fait jusqu'à présent. D'ailleurs, je suis toujours surprise quand je regarde mes planches, que ce soit bien moi qui ai dessiné ça.

Peut-être d'ailleurs que ce n'est pas moi. Ce pourrait bien être un sims, sorti du jeu, qui travaille à ma place tandis que je cultive ses potirons.