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22 juillet 2005 5 22 /07 /juillet /2005 00:00

Connaissez-vous les cahiers de la télé? Après les Cahiers du cinéma (fort intellectuels en leur temps) et les Cahiers de la BD (itou), il y a les cahiers de la télé, aussi intellectuels que le sujet qu'ils couvrent, souvent drôles, parfois très intéressants, d'autrefois complêtement futiles mais franchement méchants... Allez faire un tour sur http://lescahiersdelatele.over-blog.com/... Moi, j'aime bien!

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21 juillet 2005 4 21 /07 /juillet /2005 00:00

J'ai revisé les bandes sur  Le Ventre de Paris de Zola qu'avait réalisées Nathalie. C'est désormais plus grand, plus beau et surtout plus lisible. A lire ou à relire ( ainsi qu'une adaptation de Tchékov) en cliquant sur l'icône qui suit.

 

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21 juillet 2005 4 21 /07 /juillet /2005 00:00

Il y a un refrain que chantait –si on peut appeler ça chanter- Jean Gabin : Maintenant je sais, je sais que je ne sais rien… J’aime bien Jean Gabin, il avait un gros nez, et dans la plupart de ses rôles il cabotinait (je dirais même il " gabinait ") mais quand même j’aime bien Jean Gabin. Surtout que lorsqu’il chantait ça, il avait au moins soixante dix ans et plus de voix, alors que quarante ans plus tôt, il montait sur les planches pour chanter des trucs polissons ou franchement couillons…

Je me souviens que lorsque j’étais au collège (je parle ici d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître : il faut avoir porté un badge " touche pas à mon pote " et tripé sur les jules de Sophie Marceau dans la Boum pour connaître ça), il y avait un sujet de dissertation qui m’avait inspiré : " un proverbe (africain ?) dit : chaque vieillard qui meurt est une bibliothèque qui brûle" Commentez…

 

 

 

 

Et ici, je me souviens, comme dirait Georges Perec (que ne lisent pas mes grand parents) avoir étiré au kilomètre de bien pensantes considérations sur le savoir de nos anciens, la nécessité de les écouter nous transmettre leurs ancestrales connaissances et la sagesse qui forcément en découle, à nous jeunes (j’avais onze ans) qui pourrions bien en avoir besoin dans notre vie future. J’en avais fait huit pages ; c’était bien mignon : on aurait dit un de ces poèmes sur simili parchemin que l’on accroche parfois sous un cadre en faux bois à coté du portemanteau en inox… J’aurais pu le réciter la bouche en cœur, les mains derrière le dos ; c’est d’ailleurs ce que le professeur de français de l’époque m’avait demandé de faire -enfin seulement les douze lignes de la conclusion mais c’était déjà long ! Je m’en souviens, j’étais plus gonflée d’orgueil et de fierté qu’un pigeon à la saison des amours. A la qualité de ma diction je pense qu’il était déjà clair que je ne deviendrais pas Sarah Bernhardt, ni speakerine à la télé… (en même temps, on s’en fout, des speakerines, il n’y en a plus, maintenant)

 Chaque vieillard qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle… Hein, ça c’est un sujet ! Il faut dire qu’à l’époque, et même au cours des années qui ont suivi, il m’est arrivé plus d’une fois de débattre de sujets littéraires avec mon grand-père. Enfin, débattre… Disons qu’il parlait, les yeux à demi clos et que j’écoutais (..la sagesse des anciens…) J’argumentais parfois avec audace, il m’écoutait avec fierté, et moi je gonflais les plumes comme le pigeon évoqué plus haut. C’était bien mignon…

Mais vingt ans ont passé, et plus d’une fois j’ai eu l’occasion de débattre à nouveau avec les anciens de ma famille. Or, alors que les échanges auraient pu s’enrichir, du fait que, plus mûre, j’étais plus à même d’apprécier la substantifique moelle des expériences de mes ainés et l’ancestrale sagesse qui avait décanté en eux, j’ai eu la surprise de constater qu’il n’en était rien. Mes années de Fac et d’études supérieures n’enrichissaient pas nos échanges, hélas, et tenter aussi souvent que possible de retrouver un peu de cette magie du savoir partagé ne m’a apporté que des déceptions : cette porte de mon enfance s’était refermée sans que je l’entende claquer derrière moi. J’aurais tant aimé, même me taisant, et faisant comme si je ne savais rien, fermer moi aussi à demi les yeux et retrouver quelques gouttes de ces heures d’enfant. Mais la magie s’étant évaporée, dans les mots des anciens, je trouvais à présent tout un tas d’approximations, de lieux communs, de jugements hâtifs. J’y trouvais surtout bien des zones non explorées, des questions sans réponses, des solutions qui ne pouvaient pas être les miennes, une expérience qui ne s’appliquait qu’à leurs expériences. J’y ai trouvé surtout beaucoup de peur. Serait-ce qu’en fait personne n’a la réponse à nos questions, sauf parfois nous même à condition qu’elles soient simples, ces questions ? Serait-ce que les vieux jouent à être des anciens aux yeux de leurs petits enfants pour se consoler de n’être plus que des vieux cons au regard de leurs enfants ? Lorsqu’un ancien ferme à demi les yeux pour laisser s’écouler des mots précieux, pense t-il, lui aussi aux anciens de son temps, ceux dont il croyait qu’ils avaient la réponse aux questions de la vie ? Ne tente t-il pas lui aussi de retrouver cette magie là, comme on fait renaître chaque année le Père Noël devant les enfants pour avoir encore un instant l’illusion d’y croire ? ? Quand un grand-père joue à l’ancien, n’est-ce pas son enfance qui lui manque ? Alors nous ne serions, vieux ou jeunes, que des humains apeurés et mélancoliques qui se touchent du doigt quelques secondes pour croire qu’il y a des choses qui ne sont pas comme nous, des choses qui ne vieillissent pas, qui ne meurent pas… 

Un vieux qui tient la route..

Chaque vieillard qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle… Tu parles ! Un vieillard qui meurt, c’est un grand-père ou une grand mère qui meurt. Des fois ce n’est même plus quelqu’un pour quelqu’un d’autre ! D’ailleurs, si je devais, à ce jour, commenter à nouveau cette superbe maxime il est évident (surtout à la lecture de la première partie de ce texte) que mon avis sur la question aurait un peu évolué. Tiens, nous avons parlé du vieillard qui meurt. Parlons à présent de sa bibliothèque !

Puisque, au delà de ces illusions perdues, après lesquelles je pleurniche depuis une bonne cinquantaine de lignes, on met du temps à comprendre que lorsque nous vieillissons, les vieux vieillissent aussi. Vieux, ce n’est pas un état stable, c’est même tristement évolutif.

 

Et bien souvent, la bibliothèque du vieillard ne va pas en s’arrangeant, elle non plus. Bien sûr, par bibliothèque, l’auteur brillant de la maxime plusieurs fois citée, entend : une somme de connaissances, plutôt que les rayonnages de parchemins de la bibliothèque d’Alexandrie. Mais bon, comme la somme de connaissances, je viens d’en parler et encore, j’ai fait abstraction d’une partie non négligeable, la plus triste, desdites connaissances : celles qui concernent l’écran magique devant lequel la personne vieillissante dilue au fil des années les restes de son esprit critique et de sa culture d’autrefois dans le potage tiède et clinquant des potins de starlettes et les commentaire des non-évènements quotidiens. Parce que, l’âge avançant ne favorise pas le goût de la lecture ni la curiosité de découvrir autrui sauf par écran interposé -et encore !- il faut bien garder à l’esprit que le meilleur compagnon de l’Ancien d’aujourd’hui, c’est la télévision. Que souvent, la liste des petits amis de Nolwenn (Nolwen ? Bah, je m’en fous…) et des déboires de Jean-machin de la Star Académie deviennent un sujet incontournable du quotidien de l’Ancien. Moins d’une année suffit pour que Julien Lepers soit au vieillard plus proche que ses enfants (qu’il ne voit pas tous les jours, eux). Passé une certaine date limite, le sex-appeal de l’inspecteur Derrick ne se discute pas. Donc, je ne m’étends pas sur cette partie là de la bibliothèque de connaissance de la personne âgée.

Chaque vieillard qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle… ?

…  Bon débarras.

 

J’en arrive, pour finir, au portrait de la bibliothèque moyenne du vieillard mort, c’est à dire, en général un meuble en bois (vrai ou faux) foncé (ou plaqué hêtre) de 1.80 m de haut, 70 de large et 35 de profondeur ciré ou non (suivant qu’il est vrai ou faux) et contenant foultitude de produit culturels tels que : 8 à 10 Sélection du Trimestre France Loisir (dont " Jamais sans ma fille ", " Le pavillon des cancéreux " parfois " le couple et l’amour " si nous avions à faire avec un vieillard polisson encore un peu alerte dans les années 80). S’y égare parfois un Goncourt des vingt dernières années, fruit d’un cadeau d’anniversaire hasardeux. Parfois aussi quelques romans d’amour comme il faut ou d’espionnage olé-olé à qui, faute d’avoir mieux à y mettre, on a fait les honneurs de la bibliothèque.. Ajoutons une ou deux biographies/ autobiographies de vedettes oubliées, peut-être un Max Gallo, deux Henri Troyat pour faire bon poids et le compte est bon. Un Astérix pour les petits enfants, en sus…

Donc, si c’est ça qu’on brûle à la mort du vieillard, rien d’irremplaçable non plus a priori.

 

Pourtant, ce qu’il y a surtout dans les bibliothèques des vieux, c’est des cadres avec les petits enfants bien peignés, vaguement crispé, roses et engoncés immortalisés à la chaîne par le photographe scolaire, trois soldats napoléoniens dont l’étain astiqué brille bourgeoisement, un machin en dentelle pour mettre dessous, une maquette de moto ou d’auto qui date des premiers mois du départ en retraite, une petite photo de quelqu’un qui est mort, enfant ou conjoint. Toute une vie, ce qu’on veut en montrer, ce qu’on veut en garder. Des envies d’être quelqu’un d’autre, des regrets du temps d’avant, la peur d’oublier ceux qui ne sont plus là, le besoin de dire qu’on a été, un peu…

Alors, oui, c’est vrai, cette bibliothèque là, qui ne nous aurait rien appris que nous n’apprendrons un jour, on peut la regretter. Et pour finir sur une considération bien pensante que n’aurais pas détesté l’enfant à la rédaction de huit pages que j’ai été, regarder cette bibliothèque-là, dépasser le premier mouvement d’ironie, de pitié ou d’ennui en la regardant me pousse à m’interroger : qu’aurais-je à mettre dans la mienne dans la dernière période de mes heures humaines, quand mes petits enfants viendront s’imprégner de ma sagesse ?

 

Tiens, je mettrais un arbre dans mon jardin, moi aussi

pour parler à mes petits enfants...

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20 juillet 2005 3 20 /07 /juillet /2005 00:00

Tiens… Aujourd’hui, un autre rêve. Je meuble, je meuble, mais ne vous inquiétez pas, prochainement sur cet écran : Tadaaam ! Thierry revient avec ses chouettes aquarelles !

D’ailleurs, il y a une chose bien encourageante, c’est que la page de ce blog la plus visitée à ce jour, c’est celles des aquarelles (je remets le lien ici, des fois qu’il reste des malheureux qui ne les aient point encore vues ou d’autres, plus heureux qui les voudraient encore revoir (grammaticalement, c’était plutôt pas mal tapé, ça…). AAh flûte, c’est comment, le lien vers une autre page ? ? ? Bon tant pis, on verra plus tard, de toutes façons, il n’y a qu’à aller sur : 21 mai 2005 dans le petit calendrier là sur le côté…

Et j’en reviens à moi pour raconter ceci : la nuit dernière, j’ai vu des trucs étranges : Angoulême (France), la sympathique capitale de la Bande Dessinée, était la proie d’un affreux coupeur de têtes. Je précise que ces derniers temps, j’en vois souvent, des coupeurs de têtes, la nuit. C’est peut-être dû au fait qu’il fait chaud la nuit, en ce moment, et que pour arriver à bien dormir, nous avons tenté l’expérience suivante : une ou deux canettes de bières + un truc léger à digérer (comme du confit de canard, par exemple) + un spectacle familial (un film de Brian de Palma, un reportage sur Dario Argento…). Et, bon, pour tout dire ça marche, puisque en général, on dort. Mais je vois des coupeurs de tête. (Thierry, lui, je ne sais pas ce qu’il voit, il n’en parle pas au réveil. Juste, il crie, puis il se lève et va boire de l’eau et se recouche en tremblant. Ca a l’air d’aller…)

Hem, je reviens à Angoulême (France), la sympathique capitale de la bande Dessinée où, retranché dans l’hôtel de ville, sévissait cette nuit l’abominable coupeur de tête… Je me trouvais au pied dudit hôtel de ville, avec d’autres curieux et quelques journalistes. Nous entendions de l’extérieur les vociférations du forcené (sans doute à l’œuvre à l’intérieur, occupé à ceinturer sa victime avant de lui rafraîchir la nuque). Lesdites vociférations ressemblaient à quelque chose comme : " HA HA HA ! Je vous couperais la tête à tous! ! ha ! " Ce à quoi, depuis la pelouse encombrée de spectateurs en pyjama et de baraques à frites (car visiblement, l’espace spectateurs commençait à se rationaliser/ rentabiliser, les institutions locales ayant peut-être décidé d’incorporer l’événement au menu des spectacles et réjouissances prévues cet été) Donc, je reviens à la pelouse, où, bien plantée sur mes deux pieds, je me suis permis de prendre la parole et de répondre :

-Hé, alors là, ça m’étonnerait bien ! ". Bien sûr, à cette spirituelle saillie, le forcené coupeur de tête répond du tac au tac :

-Hé, machine ? je vais descendre et après, je couperais la tienne en premier !

(savoure ici, ô lecteur, la richesse du dialogue)

A ces mots, n’écoutant que mon courage, je me précipite vers la première voiture que je trouve, démarre en trombe et roule vers la sortie de la ville en braillant :

-Faudra d’abord que tu m’attrape !

Or, je précise que je n’ai pas le permis mais qu’il est pourtant très fréquent que je conduise, la nuit dans mes rêves agités. J’ajoute que cette nuit, la voiture empruntée était un petit taxi rondouillard, jaune et rouge. Celui de Oui-Oui, en fait…

Le coupeur de tête, qui a de la suite dans les idées, et qui ressemble un peu à Potiron (le nain ami de Oui-Oui, ) me poursuit alors, à grandes enjambées, sabre au clair jusqu’à la mer. Là, nous décidons, lui et moi, de profiter de l’occasion pour aller nous baigner et de jouer au ballon dans l’eau, après avoir laissé nos affaires sur la plage. Un policier vient ramasser le sabre sanguinolent puis s’éloigne en sifflotant. Il y a des mouettes qui poussent des petits cris. Le long de la route, un panneau publicitaire vante les mérite d’une farine à gâteau. C’est Sarkozy, version cartoon, déguisé en Ma sorcière bien aimée qui prépare le gâteau. Ici, le rêve s’achève, comme s’il n’avait plus rien de bien sérieux à raconter, et je me réveille avec une furieuse envie d’aller à la plage. Il faut que je cesse de manger du confit de canard en été…

 

 

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17 juillet 2005 7 17 /07 /juillet /2005 00:00

Certains l'auront remarqué, j'ai apporté quelques améliorations à ce blog.

Tout d'abord, j'ai ajouté à l"accueil les couvertures de nos derniers albums. En cliquant dessus, vous pouvez avoir un aperçu du contenu. Voilà pour satisfaire ceux d'entre vous qui nous demandent ce qu'on fait à part ça.

J'ai commencé, sur une idée de Nathalie, à réaliser des petites bannières, qui précéderont chaque article et permettront d'emblée de savoir dans quelle rubrique ce dernier s'inscrit et quel est son auteur. Ainsi, par exemple, pour la rubrique livre:

signifie que c'est un article de Nathalie;

que c'est moi qui l'ai tapé.

Voilà pour les petit changements,

Bonne lecture

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17 juillet 2005 7 17 /07 /juillet /2005 00:00

 

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15 juillet 2005 5 15 /07 /juillet /2005 00:00

 

voir un extrait de l'album Le Bel Inconnu T1

Ah ah ! Et voilà, il a suffit que je ne fasse rien sur ce blog quelques jours pour qu’à mon retour j’y trouve des bêtises : ici, " on " m’affuble d’un déguisement de Charles Trenet si vilain que je ne le souhaiterais pas même à Dany Brillant, là, " on " me colle un nez pas possible que Gérard Depardieu lui-même aurait des difficultés à y accrocher ses lunettes de soleil… Et " on " ironise à nouveau que mon jardin est un vœu pieux!

Eh bien, non, Monsieur Leprévost, " ça " ne s’est pas calmé ! Mais bon, c’est vrai que j’ai pris quelques jours de vacances et passé pas mal de temps ces dernières semaines à coller du placoplâtre ou à clouer des planches sur les murs antiques du palace où nous habitons. Sans compter qu’entre deux coups de marteau, de perceuse, de visseuse, de pinceau ou d’encaustique, je tente difficilement de m’atteler à trois scénarios en même temps (l’un étant la suite du Bel Inconnu).

Aussi n’ai-je pas grand chose à poser sur le blog… Quoique… Tiens, je vais tricher un peu ! Il y a quelques mois, pour le compte du très chouette magazine " Je Bouquine ", j’avais réalisé une adaptation d’une pièce en un acte de Tchékhov. Le magazine, si je ne m’abuse, sort ce mois-ci en kiosque. La pièce s’intitule La Demande En Mariage. Je ne suis pas le premier auteur sollicité par " Je Bouquine " pour adapter une œuvre (c’est le magazine qui fournit le scénario), très loin de là, puisque cela fait des années que ça dure et qu’avant moi une incroyable multitude d’auteurs de BD s’est prêtée au jeu. Thierry, il y a quelques années avait adapté très joliment " Aladin " et le mois dernier, " Je Bouquine " publiait son adaptation de " La vie devant soi " de Romain Gary.

En ce qui me concerne, j’étais absolument ravie de pouvoir travailler sur Tchekhov puisque c’est un de mes écrivains préférés (dit comme ça, c’est un peu tarte, on dirait une adolescente qui parle de Leonardo di Caprio. Et pourtant… Il y a des écrivains dont j’adore (j’adule, même parfois) certains livres. Et il y en a d’autres dont j’aime chaque ligne, où l’art et l’humain tout ensemble me touchent, m’entraînent, me passionnent… J’ajouterais bien volontiers avec une pointe de maniérisme –mais je ne vois pas d’autre mot pour décrire ce genre de relation - qu’ils m’abreuvent humainement. C’est assez rare, et c’est surtout assez étonnant lorsque, dans le cas de Tchekhov, il s’agit d’une œuvre traduite ! Mais bon, lire du russe dans le texte n’est hélas pas à ma portée ... Un jour peut-être ! Je tiens à préciser, pour les profanes, que la Demande En Mariage n’est pas un incontournable chef d’œuvre du bon docteur Tchékhov. Lisez plutôt… mmh voyons, un grand classique: " La dame au petit chien ", lisez " La steppe " (presque aussi classique), surtout, commencez plutôt par ses nouvelles, plus accessible, que par ses pièces. Enfin bon : Lisez Tchékhov !

En attendant que sous l’effet conjugué de mes exhortations fiévreuses et d’une vague culpabilité (aah…oui, c’est vrai que les écrivains russes je crois toujours que c’est chiant à lire et du coup comme une andouille, j’ai jamais essayé, faut dire qu’avec les adaptations cinéma calamiteuses de Dostoïevski j’ai des excuses, mais bon…), donc, disais-je, en attendant que vous ne vous précipitiez chez le libraire le plus proche pour voir s’il vendrait pas du Tchékhov en Librio -ou du moins en poche, je me permets donc de poser ici (avec l’autorisation du magazine) mes planches de " La Demande En Mariage ". Très bientôt, nous mettrons également en ligne celles de Thierry sur " La vie devant soi ". Voilà voilà… Qui oserait encore prétendre que je n’y mets pas un peu de matière sur ce blog, hein ? Qui ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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14 juillet 2005 4 14 /07 /juillet /2005 00:00

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10 juillet 2005 7 10 /07 /juillet /2005 00:00

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3 juillet 2005 7 03 /07 /juillet /2005 00:00

 

 

 

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